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L'histoire de nos villages

Anlier

Anlier existait en 1065 comme l'atteste un document de l'époque par lequel Adèle, comtesse d'Arlon, veuve de Waleran 1er et fille de Thierry 1er, duc de Haute Lorraine, abandonne ses droits à la nomination du curé d'Anlier à l'abbé de Saint-Hubert. La paroisse comprenait les villages d'Anlier, Habay-la-Neuve, Vlessart, Louftémont et Behême.L'église actuelle a été rebâtie au 16ème siècle par l'abbé Nicolas de Valansart ( 1577). Le vicariat de Habay-la-Neuve a été séparé d'Anlier sous le pastorat de l'abbé Henri Grandjean nommé à Anlier en 1628. C'est à ce moment que l'épidémie de peste ravagea la paroisse. Les querelles entre le curé d'Anlier et le vicaire de Habay-la-Neuve ont duré des dizaines d'années. En 1711, lorsque M. DOSSOGNE, curé d'Anlier, parvint à faire partir le vicaire de Habay-La-Neuve, M. TOUSSAINT, on vit des femmes conférer les sacrements (baptêmes, enterrements). C'est en 1804 que Habay-la-Neuve et Vlessart sont érigés en cure. Au début du 19ème siècle, la tour de l'église a été reconstruite ainsi que le mur du cimetière. La maison de l'école joignait le cimetière. Elle était petite et mal située. On construisit la nouvelle école en 1848. La même année, le pavé actuel a été posé à l'intérieur de l'église de même que l'allée du cimetière.

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Habay-la-Neuve

Chef-lieu communal depuis la fusion, Habay-la-Neuve compte 2700 habitants. Au Moyen Age, le village abritait deux seigneuries féodales dotées de place forte : Bologne et Le Châtelet. Dès 1214, Bologne dont le nom provient du premier seigneur des lieux : Otto de « Boulonia » Totalement détruit aujourd'hui, ce château se situait sur l'avancée rocheuse qui surplombe l'étang et était le siège d'une seigneurie féodale importante. Il aurait été détruit en 1558 ; Quant au domaine du Châtelet : dès 1317, cette place-forte était le fief direct du château d'Arlon. C'est un des seigneurs, Bernard d'Everlange, qui établit en 1564 les forges du Châtelet-Bas. Ce qui a surtout marqué le village, c'est l'essor des forges du XVIIème au XIXème siècle. le territoire de Habay-la-Neuve comptait quatre usines à fer importantes : celles du Prince, du Pont d'Oye, du Châtelet et de Bologne qui ont contribué à permettre l'expansion du village. La proximité de la forêt d'Anlier et de la rivière la Rulles ont été deux facteurs d'expansion industrielle. C'est durant la moitié du XIXème siècle que les forges cessèrent leur activité. Les sites existants furent transformés en scieries ou papeteries. A l'heure actuelle, il n'existe plus d'industrie sur ces sites mais une activité touristique ou administrative. Aujourd'hui, Habay-la-Neuve, par ses fonctions de chef-lieu de la commune regroupe de nombreux services ou organismes publics : l'administration communale, de nombreux commerces et entreprises, un complexe sportif avec une piscine couverte, plusieurs hotels-restaurants, un réseau bancaire efficace, un centre culturel, ...

Habay-la-Vieille

La première trace d'occupation humaine est située le long de la route d'Etalle et aux abords de Nantimont où des chercheurs ont retrouvé des traces trangibles d'occupation humaine. Des débris de vase en terre cuite, des monnaies et fibules (1er siècle) ont été déterrés en 1876 au lieu-dit « trou du sable » tandis que des ossements étaient également mis à jour à « Mormont » et au « Haut des Fratènes ». La deuxième est située plus au nord. Des découvertes d'ossements et d'armes ont été réalisées au XIXème siècle aux abords du pont de la Rulles. Le troisième pôle archéologique est localisé entre Nantimont et Habay-la-Vieille, sur le plateau de « Magerois ». Il s'agit de la villa romaine de Mageroy. Le village a appartenu au comté de Chiny de 940 à 1364. Ensuite, il fut rattaché au Duché de Luxembourg. La guerre de Trente Ans et la peste de 1636 ravagèrent la région dont Habay-la-Vieille qui perdit 2/3 de ses habitants. Le village connu son expansion au 16ème siècle avec le développement des forges dans la vallée de la Rulles. Ainsi, à Habay-la-Vieille, Herman de Trappé, originaire de Liège, érigea en 1613, les forges de la Trapperie, amenant avec lui plusieurs familles d'ouvriers déjà spécialisés dans le travail du fer (les Grevisse, Gilson, Quoirin). En 1804, Habay-la-Vieille devint une paroisse autonome. Plusieurs faits importants marqueront le XIXème siècle telle la fermeture définitive des forges de la Trapperie. En 1859, la gare a été créée. La commune entreprit de grands travaux surtout dans la seconde moitié du siècle (construction du pont en pierres, transfert du cimetière, aménagements de nouvelles routes,...). Les deux guerres mondiales ont créé des situations très difficiles pour les villageois. Réquisitions et vexations en tous genres ont été le lot des habaysiens durant ces deux sanglants conflits. A partir des années 50, On assista comme partout dans la région, à une diminution du nombre d'agriculteurs. Ceux qui subsistaient ont dû se regrouper. D'autres activités professionnelles sont devenues plus importantes : celles d'ouvriers vers les bassins sidérurgiques et les professions administratives.

Hachy

Un document connu sous le nom de chronique d'Oswald, indique que « le 13 septembre 1646, la seigneurie de Thiaumont a été formée de quelques villages de la prévôté d'Arlon (') ». Cette seigneurie comprend les bans de Thiaumont, de Hachy et de Nobressart. Jusqu'à l'érection de la seigneurie de Thiaumont à laquelle il fut assigné, le ban de Hachy demeura continuellement sous la juridiction territoriale de la prévôté d'Arlon. En 1735, l'église est bâtie au sud du village, parce qu'elle servait de lieu de culte paroissial aux habitants de Hachy, Fouches et Sampont jusqu'en 1808, date à laquelle Fouches et Sampont ont été érigés en paroisses indépendantes. Hachy comprenait, durant la période de prospérité des forges (du XVIème au XIXème siècle) plusieurs grandes fermes appartenant aux seigneurs du Pont d'Oye. A un kilomètre au nord du village, à côté du chemin qui conduit de Hachy à Habay-la-Neuve, se trouvait au XVIIème siècle, au milieu d'une vaste propriété, le château du Bois Rond, servant de palais de justice et de prison à la seigneurie de Thiaumont. Il a été détruit par les Français en 1793.

Harinsart

Au XVIIIème siècle, le hameau de Harinsart s'étendait selon un axe unique, le long du chemin en ligne droite d'Orsinfaing à la paroisse de Villers-sur-Semois. Un défrichement peut être de peu antérieur au XIIIème siècle, est à l'origine de la petite localité citée en 1260 et probablement affranchie par la suite à la loi de Beaumont. Dans la seconde moitié du XIXème siècle, une voirie nord-sud se développe pour relier Marbehan à la région de Neufchâteau et à Tintigny sur la route Arlon-Bouillon. Les habitations se sont développées le long de la route Marbehan-Tintigny ainsi que vers Villers-sur-Semois, toujours le centre paroissial d'Harinsart actuellement.

Houdemont

Au Moyen Age, Houdemont faisait partie des terres communes du comté de Chiny et du duché de Lorraine. Il relevait partiellement de la prévôté de Bologne ainsi que de la prévôté d'Etalle. La rivière, la Rulles, était la frontière entre les prévôtés. La portion du village située au nord de la Rulles faisait partie de la prévôté de Bologne tandis que le sud de Houdemont était placé sous la juridiction de la prévôté d'Etalle. Houdemont fut affranchi en 1258 par Arnauld III, comte de Looz et de Chiny. Houdemont a été rattaché en 1602 au seul comté de Chiny.
Vers 1805, Houdemont forme avec Rulles et Marbehan une seule commune. Ce n'est qu'en 1876 que la localité devient une seule entité administrative. Lors de la première guerre mondiale, l'ensemble des villages de l'actuelle commune de Habay ont tous souffert mais Houdemont a été, sans conteste, celui qui a le plus éprouvé les assauts de l'ennemi. En août 1914, le village est martyrisé et subit le joug des Allemands. Le 24 août 1914, 61 maisons sont incendiées et 49 épargnées. Onze habitants sont tués âgés entre 19 et 58 ans.

Marbehan

Marbehan a été cité pour la première fois en 1270. Au XIIIème siècle, le village dépend des représentants des comtes de Chiny, de Bar et de Luxembourg et religieusement de la paroisse de Villers-Sur-Semois.
Géographiquement, la rivière «la Rulles» servait à partager les terres du nord relevant du prévôt de Bologne, représentant du Comte de Luxembourg, des terres du sud relevant du prévôt d'Etalle, représentant des Comtes de Chiny et de Bar. Ainsi, le seigneur qui acceptait la garde du château de Bologne (territoire de Habay-la-Neuve) étendait sa juridiction à de nombreux villages dont Houdemont, Rulles, Marbehan, Orsinfaing et Villers-Sur-Semois. Bien que proche de la Rulles et de la forêt, Marbehan n'a pas eu la chance de voir s'implanter des usines de fer sur son territoire. Les villageois allaient toutefois travailler dans les forges voisines : celles de Mellier et de Rulles. Un des points marquants de l'histoire marbehannaise est la foire qui se développe à la fin du XVIIème siècle aux « Bizeux ». En 1654, un ermite s'installe au confluent du ruisseau « Chamissot » et de la rivière « La Mandebras » sur le ban de Rulles. Outre un petit ermitage, l'endroit fut, dès 1659, le lieu de rencontre des marchands attirés par un marché aux toiles qui avant cela était établi à la Misbour, entre Anlier et Fauvillers. Le site a été connu sous le nom de Bizeux (du latin « bisus » qui veut dire toile). Cette foire prit une extension internationale puisque les marchands y affluaient de Belgique mais aussi de France et de Prusse. Elle avait lieu deux fois par an, le 30 avril et le 30 août, fête de saint Fiacre, patron des ermites. Le percepteur des droits du seigneur venait lever le droit d'étalage et le droit de gabelle sur le vin qu'on y débitait. Un rapport établi à la fin du XVIIIème siècle et publié par A. GUEBEL dans son historique de Neufchâteau donne une description particulièrement intéressante de cette foire :
«C'est dans cet endroit solitaire qu'abondent les marchands de soierie de Lyon, de molletons de Beauvais, de draps de Reims, de quincailleries de Stolberg, de joujoux de Nuremberg, ceux qui fréquentent les foires de Francfort, de Leipzig dont ils apportent les échantillons. Là se vendent les laines et les toiles des Ardennes, les draps de Verviers, du pays de Limbourg, d'Aix-la-Chapelle, les outils de Bruxelles, les toiles peintes de Liège, le café, le sucre nécessaire à la consommation du pays, les parures pour les femmes, les dentelles, mousselines, baptistes, chapeaux de paille, indiennes et tout ce qui sert à l'habillement des hommes.»

Le succès de la foire du Bizeux fut compromis par l'édit de Joseph II qui supprimait les ermitages. Le coup de grâce fut donné à la fin du XVIIIème siècle, lorsque le 26 août 1788, un troupe d'hommes de Habay-la-Neuve se rendit sur place et y incendia échoppes, matériels et une partie de l'ermitage. Le but poursuivi était d'empêcher la tenue de la foire qui devait avoir lieu quelques jours plus tard afin de favoriser l'essor d'une autre foire qui se tenait à Habay-la-Neuve. Une délibération du gouvernement de la république datée du 1er ventose an 12 supprima officiellement la foire du Bizeux qui fut alors remplacée par celle de Habay. Une quinzaine d'ermites se sont succédé au Bizeux. Le plus connu a été Jean-Louis Gilson dit « Frère Abraham », peintre renommé, originaire de Habay-la-Vieille. A l'aube du XIXème siècle, Marbehan n'était toujours qu'un petit hameau.
C'est véritablement l'arrivée du chemin de fer, la création de la gare, puis l'implantation de l'usine Lambiotte qui furent les éléments clés du développement du village. La petite histoire nous apprend d'ailleurs que ce développement rapide est dû au fait que les édiles communaux de Rulles préférèrent voir la gare s'établir loin de leur localité. La ligne ferrée 162 a été officiellement ouverte au trafic en 1859. Ainsi, Marbehan se trouva progressivement au centre des voies de communication. De nombreux habitants décident de s'y installer. Les uns commerçants et entrepreneurs étaient sûrs de trouver des débouchés pour leurs produits, les autres, ouvriers, pouvaient obtenir un emploi sur place grâce au chemin de fer et aux entreprises naissantes telle l'usine Lambiotte ou un moyen de communication rapide pour se rendre à une usine plus éloignée. Le village prit donc un nouvel essor. Malheureusement, une page sombre vient ternir cette nouvelle prospérité. En effet, Marbehan, comme tous les villages avoisinants, a beaucoup souffert des désastres causés par les deux guerres.
Depuis les années 50, Marbehan connaît une certaine prospérité.
Le chemin de fer ne cesse de se développer.

Nantimont

Charmant hameau, Nantimont et ses alentours ont connu une occupation dès le premier siècle de notre ère. Des traces auraient été retrouvées le long de la route d'Etalle au lieu-dit "le trou au sable" en 1876. Mais plus récemment, c'est à Mageroy qu'une villa gallo-romaine a été découverte. Occupée entre le 1er et le IVème siècle, elle est toujours en cours de fouille. Il faudra attendre 1317 pour trouver la première mention de Nantimont dans un texte. Ce dernier explique que Messire Jean du Châtelet reçoit divers fiefs des comtes de Chiny pour récompenser ses services. Au XVIIème siècle, un document nous fournit d'autres renseignements intéressants : le hameau compte 12 foyers, appartient à la prévôté d'Etalle et à la paroisse d'Etalle. En 1672, Nantimont est érigé en Seigneurerie avec la haute, moyenne et basse justice et une certaine autonomie communale pour les habitants qui purent enfin élire leur mayeur et leurs échevins. Au milieu du XVIIIème siècle, la seigneurerie est rachetée par le gouverneur, qui la revend ensuite à l'abbaye d'Orval en 1758. A cette époque, Nantimont compte 9 maisons, 16 laboureurs (les femmes et les enfants n'étant pas comptabilisés). En 1823, Nantimont est séparé d'Etalle pour être rattaché à la paroisse et à la communauté d'Habay-la-Vieille. Depuis, Nantimont et Habay-la-Vieille ont connu un destin similaire. Bien que la section souffrit souvent de son éloignement, elle est aujourd'hui un village respirant la quiétude de la campagne gaumaise.

Orsinfaing

En 1270, Orsinfaing dépendait de la prévôté d'Etalle, représentante des Comtes de Chiny et de Bar. Au cours des siècles, le village se développe. L'activité était essentiellement agricole. Les seigneurs d'Orsinfaing occupaient à l'époque, des fonctions politiques importantes :

- Alexandre d'Orsinfaing ( ?-1621) : maréchal de la compagnie du sénéchal de Flandre. Il devient grand forestier des archiducs Albert et Isabelle.

- Henri-Gilles d'Orsinfaing (1715- ?) : seigneur d'Orsinfaing et du Mesnil. Il fut également nommé par décret de l'Impératrice Marie-Thérèse, juge assesseur du siège prévôtal de Chiny le 20 septembre 1779.

- Jean-Henri d'Orsinfaing : a été le dernier seigneur foncier du village.

Ancienne succursale de Villers-sur-Semois, Orsinfaing a été érigée en paroisse autonome au XIXème siècle. L'actuelle église a été bâtie en 1845. Durant le XXème siècle, Orsinfaing a souffert des deux guerres. Durant la grande guerre, Orsinfaing a été pillée par les Allemands le 19 août. Trois jours plus tard, le général Von Pritzelwitz commandant du VI ème corps d'armée, accompagné de son état-major, établit ses quartiers dans le village. A l'heure actuelle, Orsinfaing est un village tranquille qui, par l'augmentation de sa population, a réussi à garder son école.

Rulles

En 1097, Rulles est mentionné par écrit pour la première fois sous le nom « Ruris ». C'est aussi à cette période que la tradition situe au-lieu « Chaumont » à Rulles, une des plus anciennes églises de la région parfois appelée « l'église des Gaules ». C'est à cette date que Rulles va connaître un développement certain. Au XIIIème siècle, Rulles dépendait politiquement et administrativement des comtes de Chiny et de Bar. Quant à la paroisse, elle dépendait de Villers-sur-Semois. Géographiquement, la rivière la Rulles servait à partager les terres du nord relevant du prévôt de Bologne, représentant du comte de Luxembourg, des terres du sud relevant du prévôt siégeant à Etalle, représentant du comte de Chiny et du comte de Bar. Ainsi, le seigneur qui acceptait la garde du château de Bologne (territoire de Habay-la-Neuve), étendait sa juridiction à de nombreux villages dont Rulles. Malgré ce morcellement de territoires, toutes ces seigneuries étaient garantes de la sécurité de la région, favorisant ainsi l'essor du commerce et le développement de nos villages. En 1629, une forge est établie à Rulles, le long de la Mandebras par Jean Hacher. La fonderie de Rulles était chargée d'approvisionner les deux affineries des forges de Mellier-Haut. Celles-ci connurent des fortunes diverses jusqu'au début du XIXème siècle mais ne survécurent pas au déclin général des usines à fer de la vallée. Au cours des siècles, les forges étaient les principaux pourvoyeurs de main d'oeuvre de Rulles. Au XIXème siècle, Rulles était chef-lieu administratif et religieux dont dépendait Marbehan. Au XXème siècle, l'activité principale dans le village était l'agriculture.

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